lundi 18 juillet 2016

L'ART SOCIAL N° 8 - JUILLET 1892

L'ART SOCIAL
N° [8] (Juillet 1892)
[Date de publication : Juillet 1892 - Couverture : Date, Titre (en rouge), Sous-Titre/Périodicité, Sommaire, Prix, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité, Adresse, Abonnements, Mentions ("Pour tout ce qui concerne la Rédaction, s'adresser à M. Gabriel DE LA SALLE, 5, impasse de Béarn."), Annonce publicitaire ("Le Courrier de la Presse") - 3e de couverture : Notes ("Petite Guerre" : Un de nos amis, signataire d'un article dans le présent numéro, reprochait, - oh ! très gentiment ! - à la Revue l'Art social de n'avoir pas assez d'homogénéité et de ne pas s'être tracé d'avance, sans angles comme sans imprévus, une route bien déterminée. / Le reproche, loin de nous offenser, sonne, au contraire, à nos oreilles comme un éloge. Eh ! oui, la Revue a assez le respect de la liberté de penser pour croire qu'elle n'a le droit d'imposer quoique ce soit à personne et surtout pour ne tracer aucune ligne que ceux qui viendront à Elle seront obligés de suivre sous peine d'excommunication... ; Tout récemment la Marseillaise, parlant de Montbrison où vient d'être condamné Ravachol, dit, par la plume d'un de ses chroniqueurs habituels : "Dans son sein bout l'anarchie et, à l'air libre, jaillissent les scories et les détritus inquiétants des foyers souterrains de l'ordre social." / Ce qui nous plaît dans cette phrase, ce n'est pas l'inutile et vide redondance des mots, c'est l'affirmation de cette vérité : que dans notre ordre social il y a des scories et des détritus... ; A l'appui des lignes qui précèdent et les complétant, nous trouvons dans l'Endehors ceci : "Ceux qui croient que les révoltés forment un parti se trompent étrangement ; mais leur esprit est tellement faussé par le vocabulaire politique, qu'ils ne peuvent concevoir l'homme que comme l'instrument de quelque chose et non comme un être doué d'une vie propre et capable d'une action qui soit le développement de sa force.") - 4e de couverture : Bulletin Mensuel des Livres (Chez Paul Sevin et à la Librairie Socialiste ; Chez L. Boulanger ; Librairie de la Nouvelle Revue ; Chez Félix Alcan ; Chez A. Colin ; Chez Plon et Nourrit ; Chez Lemerre ; Chez Dentu ; Chez Firmin-Didot ; Chez Lecène et Oudin ; Chez Ollendorff ; Chez Charpentier et Fasquelle ; Chez Hachette ; Chez Chevalier-Marescq ; Chez Victor Havard ; Chez Tresse et Stock) - Bas de Page [169] : Titre, Date - Bas de Page 200 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages] 
Sommaire
Albert Goullé La Descendance de Vindex, étude (p. [169]-172)
Paul-Napoléon Roinard : De la sincérité en Art, étude [à propos de : Ventres de Paul Pourot (Tresse et Stock) ; Aubes mortes de Jho Pâle (Mazeron frères, Nevers) ; Quand les violons sont partis de M. Edouard Dubus (Bibliothèque artistique et littéraire de la Plume] (p. [173]-178)
Eugène Thebault : L'Art Social, étude (p. [179]-181)
George Diamandy : Le Matérialisme dans l'Art, étude (p. [182]-186)
René Just : La Bohème des Révoltés, poème (p. [187]-188)
E. Museux Un Triptyque, compte rendu [à propos du tableau de Léon Frédéric, Le peuple verra un jour le lever du soleil, exposé au Salon du Champ de Mars] (p. [189]-190)
J. Maret-Leriche : Arts et plaisirs sociaux, étude (p. [191]-193)
Auguste Linert : Le Nu, étude (p. [194]-196)
THÉÂTRES, LIVRES ET REVUES
Alex[andre]. Bourson : Théâtres [Théâtre Libre : La fin du vieux temps, trois actes de M. Paul Anthelm], compte rendu (p. [197]-198)
A[lexandre]. B[ourson]. Les Livres [La fin des bourgeois, par Camille Lemonnier (Chez Dentu) - (p. 198-199) ; Le miroir des légendes, par Bernard Lazare (Chez Lemerre) ; Vieux tableaux, par Hugues Lapaire (Chez Lemerre) - (p. 199) ; Premières poésies, par Louis de Terbel (Chez Caillière, éditeur à Rennes) - (p. 199-200)], comptes rendus (p. 198-200)
G[eorge]. D[iamandy]. : Les Revues [Bien que l'Art social ait augmenté, pour le tirage de ce numéro, son nombre de pages, il ne peut, ce mois, parler comme il l'aurait voulu des journaux et revues qu'il a reçus. Il se contentera, et tous le lui pardonneront, de ne citer que deux Revues qui lui viennent pour la première fois : Le Mercure de France et les Essais d'art libre et aussi de remarquer la révolution de palais qui s'est faite à la Revue Moderne, révolution qui a permis à celle-ci d'arborer, en couverture, l'éclatant rouge du drapeau révolutionnaire. ; Du Mercure de France, précédant des vers de G. Albert Aurier et d'Albert Samain, un article de Rémy de Gourmont : "Fête nationale", qui nous a mis en l'âme une grande tristesse. Oh ! cher confrère, pourquoi perdre votre temps à rire d'une situation douloureuse et à demander, même plaisamment, la décapitation des aristocrates de la pensée ? N'avez-vous pas entendu que votre rire bruissait comme des sanglots de vaincu ? Pas d'ironies tragiques ; pas de têtes offertes en holocauste à l’ignorant populaire, mais, plutôt, la volonté grande de faire entrer en ces têtes que vous voudriez que l'on coupât, un généreux désir de vaincre, avec l'art comme arme, le minotaure bourgeois et de conquérir Demain. ; Dans les Essais d'art libre, des vers de notre ami P. N. Roinard, d'un art particulier : "La Voyante" ; une critique du livre de Kropotkine, La conquête du Pain, par H. Mazel, de laquelle on peut penser beaucoup de bien et dire beaucoup de mal et des proses de Remy de Gourmont, Willy et Hugues Rebell.], chronique (p. 200)
  • Source bibliographique : Nicolas Leroux, "Bibliographie des revues : L'Art Social (1891-1896), L’Œil bleun° 5, janvier 2008, p. 50-52.

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