jeudi 17 mars 2016

LE JOURNAL DES POÈTES (2e année) N° 14 - 27 FÉVRIER 1932

LE JOURNAL DES POÈTES
2e année - N° 14 (27 Février 1932)
[Date de publication : 27 février 1932 - Page [1] en-tête (2 colonnes) : Année, Numéro, Date, Prix, Titre, Sous-Titre, Adresse, Téléphone, Compte chèque postal, Abonnement - Page [1] bas de colonne 1 : Comité Français du JOURNAL DES POÈTES : Céline Arnauld, Géo Charles, Paul Dermée, Jean Follain, Claire et Yvan Goll, Pierre Guéguen, Valery Larbaud, Max Jacob, Georges Ribemont-Dessaignes, André Salmon - Page [1] bas de colonnes 1-2 : Comité belge : MM. P. Bourgeois, Fagne-Henry, P. Flouquet, Ch. Plisnier, H. Vandeputte, E. Vandercammen / Délégués de la section universitaire : MM. Ph. Kammans et P. Willems ; Des Amis : M. Meurant - Page [3] bas de colonnes 2-3 : Comité Hongrois : Gyula Illyès, Babits, Ymre Gyomai - Page [4] bas de colonnes 3-4 : Bulletin d'abonnement ; éditeur - Pagination : 4 pages]
Sommaire
Georges Ribemont-Dessaignes : Le chant de l'oiseau, poème en vers libres (p. [1 ; col. 1]) 
Harold Munro : Le Rossignol près de la maison, poème [Trad. Charles Moncheur] (p. [1 ; col. 1])
Edmond Vandercammen : Le Jugement dernier (fragment), poème en vers libres (p. [1 ; col. 2])
Jean Milo : Haine, poème en vers libres [à Pierre Courthion] (p. [1 ; col. 2])
Pierre[-Louis] Flouquet, Edmond Vandercammen : Entretien avec Franz Hellens, entretien [(p. [1 ; col. 3-4] - [2 ; col. 1])
Le Journal des Poètes : Sur la mort de Georges Rens, hommage ["L'écrivain bruxellois, Georges Rens, aîné pur et fervent, est mort la semaine dernière. Saluons gravement cette disparition d'un être incomparable. / Avec son obligeance habituelle, en octobre dernier, il avait accepté d'être parmi l'équipe des administrateurs du Journal des Poètes. Pour ce geste aimable et précieux, nous honorons ici sa mémoire, mais comment nous tenir quittes envers l'exemple toujours harmonieux et investigateur que nous donnent sa vie et son oeuvre ? / A sa veuve et à sa maman, nos affectueuses condoléances."] (p. [1 ; col. 3])
P[ierre]. B[ourgeois]. : En manière d'épitaphe, poème [précédé de "L'épigraphe de son dernier livre", citation du Prince de Ligne : "Je voudrais qu'on ne lût et n'écrivît que des ouvrages où, sans merveilleux, l'on ne fît que développer l'histoire du cœur."] (p. [1 ; col. 4])
Franz Hellens : Trois poèmes : Mouvement ; Main ; Marche, poèmes en vers libres [Extraits de Poésie de la veille et du lendemain, sous presse aux Editions de La Nouvelle Revue Française] (p. [2 ; col. 1])
Edouard Roditi Les jouets de l'enfance : Attente ; L'ennui de vivre, poèmes en vers libres (p. [2 ; col. 2])
Maurice Fombeure : Remontrance au pays lointain, poème en vers libres [à Madeleine Ley] (p. [2 ; col. 2-3])
Louis Charles-Baudouin : Ersatz, poème [Pour l'Anniversaire de la mort d'Odilon Périer] (p. [2 ; col. 3])
*** : Quelques échos [Dans Les Poètes et la Poésie, à la page 93, Georges Duhamel écrit : "Un poète est celui qui, ayant formé une pensée ou ressenti une émotion qu'il juge dignes d'une forme définitive, s'applique à les traduire avec précision, ordre et prudence..." Va pour "ordre et précision", mais pourquoi : avec "prudence" ?... ; Nos promenades aux jardins de la poésie nous réservent parfois de charmantes rencontres. Avons-nous le droit d'en garder le plaisir pour nous seuls ?... ; Il y a deux ans, Henri Liebrecht présenta la littérature belge aux lecteurs de la Revue Hebdomadaire. Il terminait son étude par des félicitations aimables et anonymes à la jeune littérature... ; A l'initiative de Mme Madeleine Renaud-Thévenet, s'est constitué un groupe de comédiens qui met à son rang, la récitation poétique...], notes (p. [2 ; col. 3])
Jean Bard : Portrait de l'interprète, étude [Sous la signature : "Professeur de Déclamation au Conservatoire de Genève] (p. [2 ; col. 4]) 
*** : La Folie Baudelaire [La crise économique a vu naître la poésie pure... Laquelle, impérialiste involontaire et impatiente, a voulu s'annexer des ancêtres. Pour M. René Lalou, Baudelaire se trouve à l'origine de la poésie pure. Ce qui ne manque pas d'originalité...], note (p. [2 ; col. 4])
LA NOUVELLE POÉSIE HONGROISE
Dezsö Kosztolànyi : Le peuple triste de Pest, poème [Trad. par B[éla]. Pogàny-Lot] (p. [3 ; col. 1])
Jozsef Erdélyi : Le Forgeron de Dieu, poème (p. [3 ; col. 1])
Imre Forbath : Chant du Vagabond, poème [Trad. par Gyula Illyès] (p. [3 ; col. 1])
Mihàly Babits : Question vespérale, poème [Trad. par B. Pogàny et G[éo]. Charles] (p. [3 ; col. 2])
Oscar Gellért : C'est une laideur sainte, ami, poème [Trad. par B. Pogàny] (p. [3 ; col. 3])
Gyorgy Sàrközi : En moi, poème (p. [3 ; col. 3])
Lörinc Szabo : Un quart d'heure entre dieu et le bureau, poème [Trad. par L[adislas]. Gava] (p. [3 ; col. 4])
Làszlo Fenyö : Poème, poème [Trad. par Gyula Illyès] (p. [3 ; col. 4])
Milan Füst : Sur une stèle égyptienne, poème [Trad. par L[adislas]. Gara et M[arcel]. Largeaud] (p. [3 ; col. 4])
*** : Panorama critique, étude (p. [3 ; col. 2-3])
Léon Chenoy Tantale, poème en vers libres (p. [4 ; col. 1])
Fernand Marc Deux esquisses poétiques : I. Par un soir antique et muet... ; II. Une bouteille oubliée sur la housse... ; Anatomie sentimentale [Pour Mme et M. Jacques Maret], poèmes en vers libres (p. [4 ; col. 2])
Pierre[-Louis] Flouquet : Notre enquête : "Pourquoi écrivez-vous des poèmes ?", enquête [réponses de Pierre Reverdy, André Spire, Fernand Divoire, Benjamin Fondane] (p. [4 ; col. 3-4])
*** : Fondation d'un groupe parisien d'amis du "Journal des Poètes", annonce (p. [4 ; col. 3-4])
Charles Plisnier : Les Revues et La Poésie [La Littérature de la Révolution Mondiale dit être l'organe central de l'Union Internationale des Écrivains Révolutionnaires. C'est une grosse revue, luxueusement éditée, qui paraît en même temps en russe, en allemand, en anglais et en français. Nous avons cherché dans la liste de ses collaborateurs, assez naïvement peut-être, les noms de certains poètes dont nous nous figurions qu'ils étaient révolutionnaires. Mais il paraît qu'ils ne le sont pas. En revanche nous avons pu lire, parmi de lourdes pages d'une prose très internationale, un poème du surréaliste Louis Aragon : Front Rouge. / On sait quel sort le Gouvernement français entend faire à ces vers. Il y a découvert de la provocation au meurtre dans un but de propagande anarchiste. Nous avons dit ailleurs ce que nous pensions de cette ingénieuse découverte. / Pour moi, je crains que Front Rouge ne fasse de mal à personne. Poème inégal, à la fois lamentable et puissant ce qui apporte en un étonnant mélange, d'étonnantes scories et de poignants reflets... ; Les Cahiers du Sud sont à n'en point douter l'une des plus belles revues de langue française. Ils font à la poésie une place importante. Ceci ne signifie point qu'ils publient des vers qui sont beaux ; ni même que la critique des poèmes y est faite avec une profondeur et une sensibilité singulières par l'un des meilleurs critiques d'aujourd'hui. Mais on trouve dans presque tous les textes qu'ils publient l'accent même de la poésie... ; Poésie consacre une partie de son numéro de décembre à Mathilde Pomès... ; Les Humbles, qui veulent être une "revue des primaires", consacrent une intelligente étude au "Nuage dans le pantalon" de Maiakovsky, et aux poèmes ouvriers américains... ; Dans Anthologie un bon poème de Géo Charles... ; La Proue consacre toujours une place importante à la poésie ou du moins à ce qu'elle nomme ainsi... ; La Revue des Visages réserve dans son numéro de décembre, plusieurs études à Léon Riotor, poète et édile... ; J'Ose est une revue de Spa... ; Il y a dans L'Avant-Poste, petite revue qui paraît à Verviers, quelques beaux vers au-dessus de la signature de R. Bodart. Mais ils sont de Max Elskamp. ; Memento : La Revue d'AllemagneL’Équerre, la Renaissance Provinciale, Mercure Universel, Minutes, Le Thyrse, El Soneto, Indice, Poetry, New-Republic, Murta, Contemporaneos. ; Les Jeunes et les Vieux. - Evasion, 52, rue de Doest, Louvain. Pierre Vanden Dries présente lyriquement la nouvelle revue, au nom des "Évadés". Nous y avons glané quelques jolis vers. Que diable font pourtant dans ce premier cahier les vers miteux de M. H. de Régnier et Ch. Le Goffic, vieux collégiens qui, à notre connaissance, ne se sont évadés de quoi que ce soit. Tant et si bien que cette vocation de claustrés, dûment reconnue, les fit enfermés à vie dans cet asile que l'on nomme l'Institut...], chronique (p. [4 ; col. 1-4])

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