vendredi 19 juillet 2013

VERS ET PROSE (TOME XII) - DÉCEMBRE 1907-JANVIER-FÉVRIER 1908

Tome XII (Décembre 1907-Janvier-Février 1908)
[Date de publication : Décembre 1907-Janvier-Février 1908 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans, Abonnement pour 3 ans, Mention ("Le numéro I de "Vers et Prose" se vend à part au prix de douze francs.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Pages [106] : muette - Cahier de 12 pages vertes numérotées (hors les 5 dernières) en fin de numéro : Page [1] ("A nos Abonnés. - Le présent recueil achève la troisième année de VERS ET PROSE. Désirant n'occasionner aucun dérangement à nos abonnés, nous ferons toucher par la Poste, à moins d'avis contraire, le montant de leur nouvelle souscription." ; Auteurs ayant collaboré aux tomes IX, X, XI, XII de "Vers et Prose" [liste]") ; Pages [2]-7 (Notes) ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; Le Quatuor Parent ; Lire : Floréal, Antée, Le Pays lorrain, La Revue lorraine illustrée, La Voile latine, L'Occident, Poésie, Le Feu, Le Thyrse, Poesia, Les Cahiers de l'Université populaire, La Phalange, Troféos, Durendal, Wallonia, La Rénovation esthétique, Le Beffroi, L'Âme latine, La Société nouvelle, Le Banquet, Vers l'Horizon, Pan ; Bosc & Cie, 38, Rue de la Chaussée d'Antin, Paris : Dessins inédits de Rouveyre / Carcasses divines / Un fort volume sur beau papier. Format 23 x 18. Prix : 5 fr.) ; Page [b] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Chevrel, Libraire) ; Page [c] (Éditions du Mercure de France [extrait du catalogue]) ; Page [d] (E. Sansot & Cie, Éditeurs [Nouvelles Publications]) ; Page [e] (Bonvalot-Jouve, Imprimeur de Vers et Prose ; Bonvalot-Jouve, éditeur [extrait du catalogue]) - Bas de Page 132 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 132 pages + 12 pages du cahier vert]
Sommaire
Paul Leclercq : Les Aventures de Bécot et de Falourdin, roman [A Albert Flament - les 9 premiers chapitres - A suivre]  (p. [5]-27)
Gustave Kahn : La Jetée, poème en vers libres (p. [28]-31)
Jean Moréas : Les ratures de Chateaubriand, notes (p. [32]-39)
Charles Maurras : Un Vendredi à Avignon, impressions (p. [40]-44)
William Shakespeare, Émile Godefroy : Vénus et Adonis (traduit de Shakespeare), conte [A Henri Dagan - suite - en note : "Voir le Tome XI de "Vers et Prose"." - traduit par Émile Godefroy] (p. [45]-91)
Maurice Maeterlinck : Les Flaireurs, essai [en chapeau introductif : "Voici, extraite du programme du Théâtre d'Art pour la soirée du 5 février 1892 (première représentation des Flaireurs), une page dictée à Maurice Maeterlinck par la plus fraternelle et la plus fidèle amitié. Tout ce que le poète de L'Intruse écrivait, là, du poète de La Chanson d’Ève est l'exacte mesure du rêve d'un grand artiste à nous trop tôt ravi. Mais Maurice Maeterlinck, en son zèle amical, ne diminuait-il pas sa propre part de gloire intangible pourtant ? - Chacun sait que L'Intruse parut à la Wallonie un an après Les Flaireurs. Or voici ce que notre collaborateur Albert Mockel écrit excellemment dans le Mercure de France : / "... Il ne serait pas moins injuste de voir dans la pièce de Maeterlinck une imitation de celle de van Lerberghe. Les deux amis avaient si souvent travaillé et pensé côte à côte que certaines idées leur étaient devenues communes. Mais il n'est pas besoin de beaucoup d'attention pour apercevoir, par-dessus l'apparente identité du sujet, une indiscutable diversité dans la conception et dans la mise en œuvre. La tendance est philosophique avant tout dans L'Intruse ; dans Les Flaireurs elle est surtout plastique." / Paroles qu'il importe de retenir. Cependant, écoutez Maeterlinck :"] (p. [60]-61)
Hugo von Hofmannsthal : Elektra, drame en deux tableaux [Premier Tableau, scènes 1, 2, 3 - à suivre - en note : "La fin du Premier Tableau et le Deuxième Tableau seront publiés dans le prochain tome." - Adaptation de Paul Strozzi et Stéphane Epstein] (p. [62]-81)
Stéphane Mallarmé : Lettre adressée à Charles Guérin à la parution de "Le Sang du Crépuscule", lettre [Communiqué par M. Edmond Rocher] (p. [82])
Paul Fort : Ile-de-France, poèmes en prose [en note : "Cet ouvrage fera partie de la neuvième série des Ballades Françaises" - 40 poèmes en prose - Écrit aux environs de Nemours] (p. [83]-97)
O. W. Milosz : A la Beauté, poème [A Mme la Comtesse Marie Krascka] (p. [98]-102)
Léo Larguier : Au sculpteur N. Aronson, à propos d'un buste de Beethoven qu'il me donna (p. [103]-104) ; Le Sommeil au Jardin (p. 105), poèmes (p. [103]-105)
André Rouveyre : Mécislas Golberg, dessin (p. [107])
Stefan Zweig : Bruges (p. [108]) ; Ile Tranquille (Bretagne) (p. [108]-109) ; Tristesse du Soir (p. 109), poèmes [Traduction de l'allemand par Henri Guilbeaux] (p. [108]-109)
Tancrède de Visan : Œuvres : Sur l’œuvre de Robert de Souza, essai [en note : "C.F. mes études précédemment parues dans Vers et Prose sur Vielé-Griffin, Henri de Régnier, Émile Verhaeren, Maurice Maeterlinck et Paul Fort"] (p. [110]-132)
André Salmon, Fritz R. Vanderpijl, *** : Notes [Table de l'année 1907-1908. - La table, très détaillée, de la 3e année de Vers et Prose sera envoyée à tous nos abonnés dans le courant du mois prochain. ; Un monument à la mémoire du poète Charles Van Lerberghe. - Un groupe d'amis de Charles Van Lerberghe a décidé d'ouvrir une souscription publique pour élever un monument à la mémoire du poète de la Chanson d’Ève. Un exemplaire de luxe, hors commerce, de l'anthologie Van Lerberghe, que l'Association des écrivains belges publiera prochainement, sera offert à tous les souscripteurs d'une somme de 25 francs minimum. / Les souscriptions peuvent, dès à présent, être adressées à M. Fritz Van der Linden, rue de l'Enseignement, 82, à Bruxelles. ; Un monument à Charles Guérin. - Un comité, sous la Présidence de M. Maurice Barrès, de l'Académie Française, vient de se constituer en vue de l'érection, à Lunéville, d'un monument à Charles Guérin. / Le monument, dont l'exécution a été confiée à MM. Maurice Daillion et Lachenal, sera inauguré dans le courant de l'année 1908. / Les souscriptions sont reçues par M. Alfred Vallette, trésorier du comité, au Mercure de France, 26, rue de Condé. ; Mécislas Golberg. - La belle vie c'est d'aimer. (Lettres à Alexis). / Golberg pauvre n'avait pas que des créanciers. / L'heure de l'échéance fatale a sonné. Il est bon que tous ses débiteurs payent loyalement leurs dettes. Plusieurs l'ont déjà fait. / Lorsque je rencontrai Mécislas Golberg, "La Plume" venait de reprendre ses soirées mémorables. J'arrivais, alors destiné à d'exotiques bureaucraties, de cet extrême nord d'où notre ami m'avait précédé et, certes, je possédais assez de candeur car il y a loin des vallées du Soleil de Minuit aux caveaux du Soleil d'Or. / Quelqu'un ayant dit : "Golberg viendra ce soir", je l'attendais fortement impressionné par la récente lecture de ce livre qui s'appelle Lazare le Ressuscité et dont M. Pierre Quillard a écrit qu'il est "l'odyssée de l'homme souffrant et seul, qui accepte sans humilité la souffrance et la solitude, non par résignation, mais parce qu'elles sont conformes au destin". J'attendais un beau jeune homme, sage et mélancolique. Il parut en s'égayant. Je le trouvai franchement laid, et tout de suite je l'aimai. Tôt je m'accoutumai à cette disgrâce physique dont lui-même plaisantait sans amertume. Mais l'effort que je fis n'était pas indispensable. Il savait conquérir du coup tous ceux qui l'approchaient, même les femmes, les coquettes et les studieuses qui embellissaient notre cercle d'amis. Pourtant Golberg était seul. Paris est une ville de passants pressés d'ils ne savent quoi  et ses femmes sont des cigales. Il fallait entendre Golberg dire, une flamme de gaieté dans les yeux, avec cet accent que M. Octave Mirbeau, qui l'a connu, prête, dans La 628-E8 au juif de Kichinew. / - Les povres pétités cigales... - daté "Janvier 1908", signé André Salmon ; Le dernier livre de Mécislas Golberg. - D'un livre dédié à la dernière oeuvre du dessinateur André Rouveyre (Carcasses Divines), et dont notre ami put, quelques heures avant sa mort, recevoir les bonnes feuilles nous extrayons les lignes suivantes... ; Achille vengeur. - Les pages magnifiques d'André Suarès, que nous avons publiées dans notre dernier tome, ne forment que le dernier épisode d'un grand drame dont Vers et Prose publiera, dans un de ses prochains recueils, les parties inédites. - Poèmes de Nicolas Deniker. Nicolas Deniker ne s'est point hâté. Plus soucieux de perfection que de renommée, c'est au-delà de la vingt-cinquième année qu'il se résout, presque contraint, à publier une cinquantaine de poèmes. Si depuis la puberté il ne fit rien autre que rimer ou connaître quelle sévérité apporte le poète à la composition d'un livre, tout de sa poésie, d'ailleurs, est un vaste sacrifice et lui-même y apparaît, bravant la vie, et chantant sur un bûcher d'allégresse... -  ; A Lire. - Sous ce titre : Les Saisons Douloureuses, paraît un très charmant recueil français du poète hollandais Fritz R. Vanderpijl, aux Éditions de l'Abbaye. (Groupe fraternel d'artistes.) Dépôt central : 59, rue de Rennes, Paris... / Aux éditions de l'Occident vient de paraître La Floraison des Eaux, poèmes de M. Guy-Lavaud. Vers et Prose pense de ce livre, savant et délicat, tout le bien qu'on en a dit... / Les poèmes tahitiens par quoi s'ouvre L'Invisible Concert de M. Julien Ochsé ne ressemblent pas plus aux poèmes de Leconte de Lisle qu'à la Noa-Noa de Paul Gauguin et Charles Morice. Sa poésie a le vague exquis du Souvenir quand il s'étiole à trop nourrir le Rêve (E. Sansot et Cie éditeurs). / D'entre les livres parus aux éditions nouvelles de Bernard Grasset, nous citerons Les Magots d'Occident de M. André Tudesq qui s'était fait connaître par un recueil de vers délicats... / A la librairie du Mercure de France : Jacques, poème de Léo Larguier. Nous parlerons de ce beau livre dans notre prochain tome. / A paraître dans le courant du mois de mars, chez Messein, Lettres à l’Élue, Confession d'un Intellectuel, de notre collaborateur Tancrède de Visan. ; Hugo von Hofmannsthal. - Nous publions, dans ce tome de Vers et Prose, la traduction des premières scènes d'Elektra, le beau drame de Hugo von Hofmannsthal. Ce très grand poète dirige, sans conteste, le mouvement poétique dans la dramaturgie allemande en opposant le théâtre de lyrisme et de style au théâtre naturaliste et restreint. ; L'Iphigénie de Jean Moréas en Belgique. - La célèbre Iphigénie de Jean Moréas, admirable jouée par Mme Dudlay, Mme Sylvain, Mlle Koch, Sylvain et Albert Lambert, vient de remporter, à Bruxelles, et puis à Liège, un vrai triomphe. Le poète, qui avait accompagné ses interprètes, revient de son voyage enchanté du public et de la presse belges. ; Stephan Zweig. - Stephan Zweig, dont nous publions trois poèmes remarquables, est un des plus connus d'entre les jeunes poètes lyriques de langue allemande. Avec Hugo von Hofmannsthal, Richard Schaukal, Rainer Maria Rilke, il représente dignement la moderne poésie autrichienne. / Stephan Zweig a traduit ou introduit : Baudelaire, Lemonnier, Samain, Verhaeren, Verlaine, etc... ; Prosateurs français. - Il faut savoir gré à MM. Fonsny et J. Van Dooren, à qui nous devions déjà une précieuse anthologie des poètes français, de nous offrir aujourd'hui l'anthologie des Prosateurs. (Alb. Hermann, éditeur. Verviers, I vol. 7 francs.) [...] Bref, la critique aurait peine à s'exercer sur ce livre si l'on n'avait à signaler l'omission de noms tels que ceux d'Elémir Bourges, André Gide, Francis Jammes, Paul Claudel, Paul Leclercq, Rachilde, Hugues Rebell, Saint-Pol-Roux, etc... Et quelle petite place accordée à Pierre Louÿs ! ; Au prochain Vers et Prose. - L'abondance des matières nous force à remettre au prochain tome les œuvres annoncées de MM. Louis Lormel, Louis Thomas, Marcel Réja, André Thévenin, G. de Reynold, etc. Au prochain tome également des poèmes inédits de Stuart Merrill et de Thomas Braun. ; Notes néerlandaises. - De XXe Eeuw ( le XXe siècle), sous la rédaction du plus ardent des héros littéraires de 1885, Van Deyssel, donne une pièce de Heyermans, Uitkomst, qui est un court chef-d’œuvre dramatique. / De Beweging (Le Mouvement), sous la rédaction de Verwey qui publiait il n'y a pas longtemps un important essai sur la littérature hollandaise au Mercure de France, exige aussi tout notre respect, pour son contenu sérieux, sévère et solide. / Il est regrettable qu'on ne trouve pas de vers de Willem Kloos dans ces périodiques, car marchant à côté l'un de l'autre, ils représentent fièrement "l'art du mot" aux Payx-Bas. - signé Fritz R. Vanderpijl ; Banquet Gustave Kahn. - Le banquet offert à Gustave Kahn à l'occasion de sa nomination dans la Légion d'honneur a eu lieu le 10 janvier au Palais d'Orsay. / Plus de deux cents personnes avaient répondu à l'appel des organisateurs... ; Banquet de "La Phalange". - Sous la présidence de Francis Vielé-Griffin, la courageuse revue La Phalange a fêté, par un banquet, le dix-huitième mois de son existence. Un discours de son directeur, M. Jean Royère, exaltant la véritable poésie lyrique et "les héros du vers libre" fut justement applaudi. / La soirée s'est terminée par des récitations de poèmes de Francis Vielé-Griffin, Stéphane Mallarmé, Verhaeren, Gérard de Nerval, etc. ; Anniversaire de la mort de Paul Verlaine. - L'anniversaire de la mort de Paul Verlaine a réuni au cimetière des Batignolles, le dimanche 12 janvier, des amis et des admirateurs du grand précurseur. Après avoir fleuri sa tombe, les assistants, assez nombreux, se sont réunis au restaurant Vantier-Védrine, sous la présidence de M. Léon Dierx. ; Les récitations poétiques de l'Odéon. - Voici qui surprend aimablement, M. Charles Morice veut que les vers des poètes aimés soient dits par des artistes vêtus de costumes évocateurs et, certes, bergères zinzolin et petits abbés évoqueront mieux Les Fêtes Galantes que dames en "robes de ville" ou beaux messieurs en habits noirs. / L'orchestre de M. Francis Touche est un collaborateur désirable. Aux deux premières séances consacrées l'une à Charles Baudelaire, l'autre à Paul Verlaine, on a beaucoup goûté les Paroles devant le rideau du conférencier. Seuls les poètes ont qualité pour parler des poètes à la foule.] (p. [2]-7 du cahier vert)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

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