mercredi 3 juillet 2013

VERS ET PROSE (TOME VIII) - DÉCEMBRE 1906 JANVIER-FÉVRIER 1907

Tome VIII (Décembre 1906 Janvier-Février 1907)
[Date de publication : Décembre 1906 Janvier-Février 1907 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page [140] : "A nos abonnés. - Le présent recueil achève la seconde année de VERS ET PROSE. Douze cent cinquante lettrés ont, en 1906, répondu à notre appel. Grâce à eux la cause que nous défendons triomphera. Nous leur demandons de nous rester fidèles, de rester, en quelque sorte, les complices des Poètes dans ce méfait que peut paraître, aux yeux des "philistins", VERS ET PROSE.", Gérant - Cahier de 14 pages vertes numérotées (sauf les deux dernières) en fin de numéro : Page [1]-10 (Première Liste / Abonnés à Vers et Prose au 20 juillet 1906 : liste des abonnés, classés par ordre alphabétique et par pays) ; Page [11]-12 (Deuxième Liste / Abonnés à Vers et Prose / (août 1906-janvier 1907) ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; Lire : Le Pays lorrain, La Revue lorraine illustrée, La Voile latine, L'Occident, Poésie, Le Feu, Le Thyrse, Poesia, La Phalange, Trofeos, Antée, Wallonia, La Rénovation esthétique, Le Beffroi ; Les "Concerts Touche" ; Chevrel, Livres anciens et modernes) ; Page [b] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Bonvalot-Jouve, Imprimeur de VERS ET PROSE, Impressions de Thèses, Revues, Livres, Journaux, etc.) - Pagination : 140 pages + 14 pages du cahier vert]
Sommaire
Maurice Barrès (de l'Académie française) : Chez nos morts, préface  [en note : "Préface d'un livre que M. Louis Madelin vient de faire paraître sous le titre de Croquis Lorrains (Berger-Levrault, éditeur). Dans ce volume, M. Louis Madelin, qui est un des principaux collaborateurs d'une belle et noble revue publiée à Nancy : le Pays Lorrain, étudie la région de l'Argonne aux Vosges en historien et en poète."] (p. [5]-10)
Gustave Kahn : Vers d'octobre et de novembre : Les Saules (Impressions de Zélande) (p. [11]-13) ; Soir de Novembre (p. 13-15) ; Chanson (p. 15-16) ; Les Bonnes Dames (p. 16-18) ; La Fin du Jour (p. 18-20), poèmes en vers libres (p. [11]-20)
Jean Moréas : Notes sur Pétrarque , notes [en épigraphe, citation de vers de Vauquelin de la Fresnaye : "De notre Catalane ou langue provençale / La langue d'Italie et d'Espagne est vassale / Et ce qui fit priser Pétrarque le mignon / C'est la grâce des vers qu'il prit en Avignon."] (p. [21]-27)
*** [M. Giles] : A un jeune gentilhomme, poème ["Ode chinoise" d'après la traduction de M. Giles] (p. [28])
Francis Jammes : Odilon Redon, botaniste, essai [A Madame Lucie-Gabriel Frizeau - daté "1906-1907"] (p. [29]-36)
André Gide : Les Poésies d'André Walter : I. Il n'y a pas eu de printemps cette année... (p. [37]-38) ; II. Une lampe neuve remplace le vide... (p. 38) ; III. Un soir nous avons levé la tête... (p. 39) ; IV. Éclipse (p. 40) ; V. Il a dû se passer quelque chose... (p. 41) ; VI. Je sais qu'une âme implique un geste... (p. 41-42) ; VII. Nocturne (p. 42-43) ; VIII. Nous sommes deux pauvres petites âmes... (p. 43-44) ; IX. Autrefois nous avions de jolis sourires... (p. 44) ; X. Un matin pourtant un rayon de soleil... ; XI. Un matin pourtant elle est venue... (p. 45) ; XII. L'Avenue (p. 46) ; XIII. Sous la calme brûlure des lèvres... (p. 46-47) ; XIV. Solstice (p. 47-48) ; XV. Le Parc (p. 48) ; XVI. Montagnes [en épigraphe : "Il est des eaux, receleuses de lumière, / Qui luisent dans l'obscurité."] (p. 49) ; XVII. Polders [en épigraphe : "Un petit mouton se promène / Dans une lamentable plaine"] (p. 49-50) ; XVIII. Lande double [en épigraphe : "Ton âme aimera son reflet dans les places ; / Elle croira qu'elle voit quelqu'un d'autre."] (p. 50) ; XIX. Promontoire (p. 50-51) ; XX. La plaine monotone encore... (p. 51-52), poèmes en vers libres (p. [37]-52)
Robert-Louis Stevenson : A la Pagaie : Précy et les Marionnettes (p. [53]-61) ; De retour au monde (p. 61-62) ; Pris pour un espion (p. 62-73), récit de voyage [en note : "Voir le tome VI (juin-juillet-août 1906) de "Vers et Prose" - Traduit de l'anglais par Lucien Lemaire] (p. [53]-73)
Robert Scheffer : Carmen vitae breve, poèmes en prose et vers (p. [74]-78)
Giosuè Carducci : Rêve d'été (Sogno d'estate), poème [Traduction en vers de F.-T. Marinetti] (p. [79]-81)
Tancrède de Visan : ŒUVRES : Sur l’œuvre de Maurice Maeterlinck, essai (p. [82]-93)
Hugues Rebell : Saint François d'Assise et la Fée, conte (p. [94]-99)
Oscar Levertin : Hymne à la Lune, poème [Traduit du suédois par Edward Diriks] (p. [100])
Ernest Raynaud : Poèmes : Cantique (p. [101]-102) ; L'Horloge de la Nourrice (p. 103) ; Romance (p. 103-104) ; Le Rêve de la Fiancée (p. 105-106) ; Chanson (p. 106-107) ; Ode (p. 107-108), poèmes (p. [101]-108)
Jehan Rictus : Fil-de-Fer, monographie d'un gamin de Paris, roman [en chapeau : "Nous publions quelques pages inédites qui devaient figurer dans le volume Fil-de-Fer de Jehan Rictus. / Le sujet de ce livre poignant est l'étude de la haine invraisemblable qu'éprouve pour son fils "Fil-de-Fer" sa propre mère, une demi-folle hystérique et cruelle, la marquise de Saint-Scolopendre de Tirlapapan Ribbon-Ribbette. / La marquise, à laquelle une mentalité "grandiloque" défend les entreprises rationnelles ou les humbles tâches, entraîne l'Enfant qui, lui, demeure lucide et pondéré, dans les hasards de sa vie étrange. "Fil-de-Fer" qu'on nommait ainsi "à cause de sa taille qui n'en finissait pas et de sa maigreur qui était terrible", nous dit Jehan Rictus, sert aux mendicités maternelles ; bon gré mal gré il les seconde, crainte des insultes et des mauvais traitements qui, d'ailleurs, ne lui sont pas épargnés. / Pour conter la tragédie de cette Enfance, l'auteur des Soliloques du Pauvre a usé de dons de comique et d'humour qui feraient penser à un Dickens français. Le livre n'est pas non plus exempt du lyrisme auquel le poète nous avait habitués. - V. P.] (p. [109]-113)
F.-W. Groves Campbell : L'Heure du Thé (Chez moi, en Irlande), poème [Traduit de l'anglais par Henri-Pierre Roché] (p. [114])
Olivier Calemard de La Fayette : Poème, poème [en épigraphe : "... tu, lentus in umbra..."]  (p. [115]-116)
Legrand-Chabrier : L'Enlèvement d'Ignace, nouvelle (p. [117]-121)
Albert Dreyfus : Orphée, poème en prose [A Gustave Kahn - Traduit de l'allemand] (p. [122])
René Pierre-Marcel : Un soir d'automne, poème en vers libres [en épigraphe, citation de la 2e partie de Faust : "Le sol en enfantera d'autres comme il en a de tout temps enfanté." - A Ernest-Laurent - en note : "Dans le second Faust, après l'admirable épisode des amours d'Hélène et de son héros, Goethe a symbolisé Byron et le romantisme tout ensemble sous les traits d'Euphorion, le fils des deux amants. Par la suite une figure indécise apparaît à Faust ; elle demeure étrange, inexpliquée. Ne serait-ce pas la sœur d'Euphorion, la vierge en qui devait s'incarner l'âme de nos poètes, les maîtres d'aujourd'hui ?"], récit (p. [123]-128)
Émile Cottinet : Refleurir, poème en vers libres [en épigraphe, citation de Jules Laforgue : "Pas d'absolu... des compromis."] (p. [129]-132)

Lionel des Rieux : Invitation, poème (p. [133]-134)
Louis Lormel : La Mort s'amuse, poème en prose (p. [135]-136)

Paul Fort : Le Roi Lear, poème en prose (p. [137])
A[ndré]. S[almon]. : Notes [Les Poésies d'André Walter. - Un des livres les plus délicieux d'André Gide, Les Poésies d'André Walter, ont paru en 1892 à la "Librairie de l'Art Indépendant"". / L'édition tirée à très petit nombre étant devenue introuvable, nous sommes heureux de pouvoir en redonner, dans ce recueil, le texte à nos lecteurs. ; Olivier Calemard de La Fayette. - En nous confiant la rédaction des "Notes" de Vers et Prose, Paul Fort ne se doutait certes pas des tristesses de cette prérogative. Nous n'ambitionnions qu'être le héraut très obscur, proclamateur de victoires éclatantes. Or, et dès le début, il nous a fallu prendre le deuil et vous dire la mort de beaucoup, parmi les plus grands : Marcel Schwob, José-Maria de Heredia, Hugues Rebell, Jean Lorrain, ainés valeureux. / C'est un jeune qui disparaît aujourd'hui, Olivier Calemard de la Fayette, de qui le Rêve des Jours parut chez l'éditeur Sansot en 1904. Les maîtres qui le connaissaient attendaient beaucoup de ce nouveau talent ; il meurt à vingt-cinq ans. Olivier de la Fayette fut notre ami personnel. Aussi est-ce pour nous un devoir particulièrement cher et particulièrement douloureux que prononcer ici - si tôt ! - son suprême éloge. / Olivier de la Fayette était profondément classique, de culture et d'essence plus encore. Il comprit toute la valeur du mot "tradition" qui ne signifie rien s'il n'impose à l'esprit cet autre mot : avenir. Et l'art du poète disparu était fait de certitude, base de toute puissance intellectuelle, et d'une inquiétude qui était de l'espérance... ; "Antée". - Le numéro de Janvier de l'excellente revue Antée présente un intérêt exceptionnel. Il contient, en effet, un important essai inédit de Maurice Maeterlinck sur l'Immortalité, une étude d'Albert Giraud sur les Origines de la Littérature française en Belgique, une étude sur M. Brunetière de Rémy de Gourmont, et, outre les chroniques régulières de Laurent Tailhade, Henri Ghéon, Jacques Copeau, Léo Larguier, un Conte par Albert Mockel et des proses et vers de Henri Vandeputte, Émile Henriot, Henri Gadon, Émile Bernard, etc. / Nos compliments à Antée. ; Défense et illustration du vers libre par Stéphane Mallarmé. - Antée peut, à bon droit, s'enorgueillir de son éclectisme et de sa bonne foi car il ne s'agit point seulement ici des poèmes ou contes, et de substances si diverses, que publie la jeune revue belge mais de sa critique même. (...) En attendant, voici qu'il nous donne (dans son numéro de Décembre), à propos du monument Verlaine, une sereine et spirituelle chronique de Jean Moréas, pour qui désormais, du vers libre, rien n'est plus que vanité. (...) Puisque Antée, si généreusement avisé pourtant, nous en laisse l'agréable occasion, nous voulons reproduire, dans notre prochain recueil, une page courtoise, affable, de Stéphane Mallarmé sur le vers libre... ; Réception de Maurice Barrès à l'Académie française. - Quand vous aurez lu l'admirable discours de Maurice barrès, relisez-en le début et vous verrez l'ardent poète français du "Voyage de Sparte", compulsant, pénétré d'orgueil et de vénération, les huit volumes in-folio qui contiennent les délibérations et les listes de présence de l'illustre compagnie... ; Lectures. - Cette semaine paraît dans la collection des "Célébrités d'Aujourd'hui" (Sansot, éditeur) un "Barrès" de M. René Gillouin. L'auteur, qui s'est proposé beaucoup moins de tout dire que de dire ce qui n'avait guère été dit ou l'avait été insuffisamment, donne la plus nette image de cette complexe et puissante personnalité. / Lire : Les Lettres de Sainte-Beuve (recueillies par Féli Gautier) ; Eugène Carrière, par Charles Morice ; Croquignole, roman, par Charles Louis-Philippe ; La Turque, roman, par Eugène Montfort ; Une Nuit au Luxembourg, par Remy de Gourmont ; Le Réveil de Pallas, par Pierre Fons. Dans ce dernier livre, d'excellentes études sur Henri de Régnier, Maurice Maeterlinck, Anatole France. - Oscar Levertin. - Oscar Levertin, professeur à l'Université de Stockholm, est mort à la fin de l'an passé. Avec lui disparaît un des plus fins connaisseurs et des plus fervents admirateurs de la littérature française à l'étranger. Il était né en 1862. On peut dire que, depuis son enfance, sa vie fut consacrée à l'admiration des beautés de la nature et de l'art... ; Banquets. - Un banquet en l'honneur de Paul Adam, récemment promu au grade d'officier de la Légion d'Honneur, organisé par MM. Binet-Valmer et Casella, réunissait le 11 décembre dernier plus de 400 littérateurs et artistes dans les salons de l'Hôtel Continental à Paris. C'est là un juste hommage rendu à ce grand romancier, l'un des plus géniaux écrivains de ce temps. / Le Dîner des Quatorze. - Le dîner de Novembre a été donné "en hommage à la Poésie", représentée par ces trois glorieux maîtres immortellement présents, Villiers de l'Isle-Adam, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, les initiateurs de la plupart des poètes aujourd'hui maîtres à leur tour. / L'illustre Léon Dierx présidait. / La fin de la soirée fut consacrée à la discussion, ardente, du projet présenté par Paul Fort et défendu par Charles Morice, d'un Monument commun aux poètes, ou plutôt à la Poésie.] (p. [138]-140)
Document
Supplément au tome VIII de "Vers et Prose"
 Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

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