mercredi 6 février 2013

LA PRESQU'ÎLE N°5 (3e SÉRIE) - AOÛT 1918

A la mémoire de l'ami Bruno Leclercq
qui me fit découvrir La Presqu'île 
LA PRESQU'ÎLE
Troisième Série, n°5, août 1918
[Date de publication : Août 1918 - Couverture : Titre, Sous-Titre, Prix, Série, Numéro, Date - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : Annonce publicitaire (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Gérant (J. Gamon) - Fronton (Page [1]) : Titre, Sous-Titre, Prix, Abonnement, Mentions ("Le directeur de La Presqu'île, M. Philippe REYNIER, ainsi que les collaborateurs étant tous au front, les lettres et manuscrits concernant la Revue ainsi que les abonnements doivent être adressés à M. P. BEGLARIAN, administrateur, 73, Avenue de Breteuil, Paris (XVe). Tel. Saxe 72-50. / La Presqu'île, revue du front est ouverte à tous les écrivains et poètes qui, à l'heure présente, se battent sur terre ou sur mer."), Sommaire - Bas de Page [24] : Imprimeur (Le Puy. - Imprimerie Peyriller, Rouchon et Gamon) - Pagination : 24 pages]
Sommaire
NOTRE ENQUÊTE
Nous continuons la publication des nombreuses lettres qui nous sont parvenues au sujet de notre enquête, nous espérons la clore prochainement et résumer, pour nos lecteurs, les opinions si diverses, mais toutes intéressantes de nos correspondants. (p. [1])
Octave Béliard : [Réponse à l'enquête], lettre (p. [1]-2)
André Bel-Sauger : [Réponse à l'enquête], lettre (p. 3)
Camille Cottet : [Réponse à l'enquête], lettre [datée "22 juin 1918"] (p. 3-4)
Émile Cagin : Lettre à Jules Joëts, poème [datée "Messine, avril 1918"] (p. 4-6)
Raymond Payelle : Histoire d'une grenouille verte et d'un orteil rose,conte  ["Pour Paul Dussart, Souvenir des cloaques de Belgique 1917"] (p. 7)
G. Moureu : Le vaisseau d'Osiris, poème (p. 8)
Jean Griner : La permission : arrivée à Paris, récit [A suivre] (p. 8-9)
François-Marc Meillard : Nos relations avec l'Espagne [A suivre] (p. 9-11)

Robert Boudry : Brouillard, poème [note : "D'un volume à paraître "Les élégies d'André Sélière"] (p. 11-12)
Pierre Vervieux : L'épreuve, conte [A mon ami Jean Neyrolles] (p. 12-14)

R[aoul]. R[ascle]. : Vus par nous : Charles de Freycinet (p. 14-16)

Frédéric Lefèvre : Dolente amie [A Ker-Frank-Houx] (p. 16-18)

R. Boggio : Les Exilés, poème [A Raymond Payelle] (p. 18-19)

P[hilippe]. R[eynier]. : Max-François Poncet (1898-1918) (p. 19-20)
G. : Livres et Revues [Poèmes, édition du Scarabée, 83, rue de la Tombe-Issoire. M. E. Cagin - p. 21 ; A propos du Rome sans Canossa. M. de Monzie - p. 21-22 ; Le Scarabée (juillet et août 1918), revue : Il nous faut louer d'abord la couverture de ce recueil. Titres principaux en lettres rouges ; au centre le curieux et synthétique scarabée de Marguy. Le contenu nous paraît moins digne d'intérêt... - p. 22-23 ; Soi-même (juin) : "Dans le Soi-même de juin, un amusant rondeau d'Edmond Adam. Des gens bien intentionnés accuseraient peut-être Edmond Adam de défaitisme s'il écrivait comme tout le monde mais le moyen âge excuse tout... - p. 23 ; L'Affranchi (juin) : Nous recevons le numéro juin de l'Affranchi dont la mise en page est d'une austérité déconcertante. Oserons-nous conseiller aux deux ou trois graves Messieurs qui publient dans cette revue de présenter leurs articles de plus avenante façon... - p. 23-24 ; Ariste (juin) : L'Affranchi dont nous parlions tout à l'heure devrait prendre exemple sur Ariste tout au moins pour la mise en page. Le moindre détail en est soigné et Ker Frank Houx a compris qu'avoir du talent ne suffit pas et qu'il faut encore le savoir mettre en évidence... - p. 24 ; Les Trois Roses (juin) : Les Trois Roses publient de nombreuses pièces de vers dont la régulière irrégularité déconcerte et fatigue très vite. Vieillé-Griffin (sic) a trouvé un rythme court, mais émouvant pour la troisième strophe de son In Memoriam John-Antoine Nau. Nous ne pouvons en dire autant malheureusement des trois autres qui sont d'une banalité sans excuses. Les Astres nouveaux de Reverdy sont pénibles à lire et encore plus à comprendre grâce à leur bizarre composition ; les lignes semblent se fuir mutuellement et les yeux exaspérés se détournent enfin lassés par une gymnastique à laquelle le titre ne les avait préparés qu'à moitié. Nous préférons passer rapidement sur les fantaisies de Max Jacob dont la baroque insipidité ne rachète pas l'ennui et pour terminer nous mentionnerons simplement le très beau poème de Jean de Cours, Des Routes, d'une tristesse et d'une mélancolie discrètes? - p. 24] (p. 21-24)

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