dimanche 19 juin 2011

L'OCCIDENT N°77 - AVRIL 1908

L'OCCIDENT
N°77 (Avril 1908)
[Date de publication : Avril 1908 - Couverture (imprimée en bleu/gris) : Numéro, Date, Titre, Illustration (arbre), Prix, Adresse de la Rédaction - 2e de couverture (imprimée en bleu) : Titre, Périodicité, Adresse de la Rédaction et de l'Administration, Secrétaire de la Rédaction, Mention ("Le Mardi, 9 heures à 11 heures du matin"), Mention ("Tous les manuscrits doivent être adressés au Secrétaire de la Rédaction"), Prix de l'Abonnement - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : muette - Page [129] : Numéro, Date, Titre, Contenu ("Architecture, Sculpture, Peinture, Musique, Poésie"), Sommaire, Adresse - Page [130] : A paru : LE TRAITÉ DE L'OCCIDENT par Adrien Mithouard (Librairie académique Perrin et Cie.), Vient de paraître / LES PAS SUR LA TERRE par Adrien Mithouard (Librairie Stock.) / En préparation : LES MARCHES DE L'OCCIDENT par Adrien Mithouard / Bibliothèque de L'Occident / Pour paraître prochainement / BOUCLIER DU ZODIAQUE par André Suarès... - Pagination : 56 pages]
Sommaire
Adrien Mithouard : Souvenirs sur Emmanuel Signoret (p. [131]-137)
Francis Vielé-Griffin : Thrène pour le Président Lincoln (Transposition du poème de Walt Whitman par Francis Vielé-Griffin) [En note : "On n'a pas traduit ce poème, on l'a transposé. Le vers libre français, enveloppe verbale d'une exaltation lyrique, ne saurait vêtir que l'idée émotive qui la dicta ; aussi bien, une prose proche et vétilleuse ne pourra suivre que l'élocution d'un texte parfait, telle la laus Veneris de Swinburne, par exemple. Le souffle de Whitman, large mais fruste, ne se soutenant pas sur la richesse d'une langue voulue et châtiée, il nous a paru bon de choisir, pour y balancer ce chant de deuil, le rythme funèbre de notre "alexandrin" dont la monotonie, ailleurs trop souvent intolérable, reste strictement adéquate aux pompes d'un thrène. F. V.-G." - daté "Paris, 1908"] (p. 138-154)

Edmond de Bruyn : La Terre Occidentale : Éloge de la ville d'Anvers (Fin) (p. [155]-167)

Alphonse Germain : Les Artistes lyonnais contemporains [Joseph Brunier ; Joseph Coront] (p. 168-171)

Marcel Labey : Chronique musicale [L'Opéra-Comique nous a donné le mois dernier, une excellente reprise d'Ariane et Barbe-Bleue, l’œuvre si prenante de Paul Dukas... ; La nouvelle direction de l'Opéra a fait une reprise de Namouna, le ballet d’Édouard Lalo... ; Les Concerts Colonne ont fait entendre en première audition une Rapsodie espagnole de M. Maurice Ravel... ; Ce ne sont pas de nouveaux chefs qui ont dirigé le mois dernier l'orchestre Lamoureux : MM. Vincent d'Indy, Rabaud et Messager avaient déjà paru au pupitre cette année... ; Je n'ai pu, à mon grand regret, entendre le deuxième poème lyrique sur le livre de Job de M. Rabaud qui dirigea une autre foi (sic) le Prométhée triomphant de M. Reynaldo Hahn... ; Deux fois encore, M. d'Indy a paru au pupitre et ce fut un nouveau régal artistique... ; A ce même concert, M. d'Indy conduisit Viviane le délicieux poème symphonique de Chausson, puis le concerto de Bach en ré majeur pour piano, violon et flûte dans lequel Mlle Selva remporta un nouveau triomphe... ; Après le maître, le disciple devenu maître à son tour ; et ce fut au concert suivant (personne ne s'en plaignit) une nouvelle audition de la symphonie Cévénole de M. d'Indy dont M. Risler tenait cette fois la partie de piano avec une autorité, une discrétion et une puissance admirables. ; A ce même concert un poème symphonique de M. Bachelet était entendu pour la première fois... ; Je m'en voudrais, dans cette brève revue des grands concerts, de ne pas remercier M. Marty d'avoir fait entendre à la Société des concerts du Conservatoire la rapsodie mauresque de M. Humperdink... ; A la Société Nationale, parmi les nouveautés, il faut mettre au premier rang la sonate pour piano et violon de M. Witkowski que M. Chaumont et Mlle Selva exécutèrent d'une façon hors ligne... ; Le trio pour piano, violon et alto de M. Jougen est aussi une œuvre distinguée et bien construite ; elle continue dignement la série des productions de ce jeune compositeur... ; A la Schola Cantorum, peu de nouveautés si je puis m'exprimer ainsi pour les œuvres des siècles passés...] (p. [172]-176)
Jean de Bosschère : Chronique de peinture [Exposition de l'ART CONTEMPORAIN à Anvers. - A "l'éloge de la ville d'Anvers" une vigoureuse tentative d'art doit être inscrite...] (p. [177]-178)
G. D[ucrocq]. : Revue des Revues [Notre collaborateur et ami Dumont-Wilden vient de publier dans la Revue bleue un excellent article sur "le théâtre et l'influence française à l'étranger"... ; La Chronique des Arts nous apprend que le musée du Louvre vient d'acheter 25 000 francs à la ville de Prades un magnifique tableau du Gréco représentant le Christ en croix entre deux donateurs... ; Toujours dans la Chronique des Arts nous lisons "qu'on prête à l'artiste et au lettré qui préside aux destinées de l'Imprimerie nationale (admirons en passant la platitude des formules officielles) le projet d'installer un musée du Livre"...] (p. 179-182)
***, Job : Notes [Pangermanisme. - La "kultur" allemande, que cherche à nous imposer le kapelmeister Strauss sou les auspices d'Oscar Wilde a tout de même conscience qu'elle recule... ; Prix d'Arles. - A l'étroit dans les antichambres ministérielles, où tout le Midi s'est donné rendez-vous, les plus avisés d'entre les fils du "Pays du soleil" méditent la création (à nos frais, bien entendu) de "Prix d'Arles"... ; Agents polyglottes. - Le corps diplomatique, atterré, se demande quels truchements protocolaires pourront servir d'intermédiaires entre les bons francisants que nous envoie l'Europe, et les étrangers patoisants dont nous peuplons la présidence et les ministères d'une République qui a, de fait, cessé d'être "française" par la langue. ; Les limites de la continence. - A notre époque de laisser aller où toute entrave à la satisfaction des besoins et des instincts naturels semble un abus de la légalité, un problème s'est posé d'emblée à la méditation de M. Dujardin-Beaumetz : pouvait-on exiger des fox-terriers préposés à la garde nocturne de nos musées, "une continence de 16 heures d'horloge" ?... ; La multiplication des croûtes. - Pour nous qu'obsèdent, annuellement, quatre "Salons", dix "galeries" d'expositions permanentes mensuellement renouvelées, vingt "rétrospectives", cent "expositions particulières", nous avons noté avec effroi que le "Salon des Indépendants" détenait, avec ses 8 000 envois, le record du nombre de toiles exposées simultanément... ; Bulletin financier. - M. le Conservateur du Musée du Louvre, interviewé, a soulevé la question financière... - signé Job] (p. 183-184)

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